Représentativité, qualité et accessibilité : table ronde de Dorigny 40

Ce vendredi 12 novembre, l’Université de Lausanne fêtait les 40 ans du déplacement du campus sur le site de Dorigny. Pour marquer significativement cet anniversaire, une table ronde a été organisée.

Cette table s’est essayée à la futurologie, tentant de déterminer quelle UNIL serait souhaitable dans quarante autres années, en 2050. Entre autres intervenant-e-s, notamment le recteur Dominique Arlettaz, la cheffe du département Anne-Catherine Lyon ou le directeur de la CRUS Antonio Loprieno, la FAE a été conviée à ce débat. Pour la représenter, sa co-présidente Léonore Porchet s’est armée de trois mots essentiels pour que le paysage de la formation supérieure lausannoise et, par extension, suisse, garde son statut de grande compétence : représentativité, qualité de la recherche et de l’enseignement et accessibilité.

Cette table ronde a été l’occasion pour la FAE de réaffirmer que les études universitaires doivent être ouvertes à quiconque en a la formation adéquate et le souhaite, indépendamment de ses capacités financières ou de paramètres matériels, comme les questions de logement. Elle lui a aussi permis de réaffirmer sa profonde conviction que les décision qui affectent l’université et la vie quotidienne des étudiant-e-s ne doivent et ne peuvent pas être prises sans l’accord de ceux/celles-ci. L’alibi de la consultation ne doit plus suffire.

Ces assertions ont été bien accueillies par un public quasi sans étudiant-e-s, la faute à l’horaire de l’événement, en plein durant les heures de cours. Il est peut-être souhaitable de souligner que Mme la Cheffe de département a réaffirmer son opposition à un financement privé de la recherche et que Mr Rapp (président de l’European University Association) a certifié que la Suisse ne pourrait pas échapper longtemps à l’obligation d’investir massivement dans la formation supérieure. De manière générale, la table ronde s’est déroulée dans un esprit de consensus général autour du campus lausannois comme un pôle d’excellence national et international à préserver. Cela ne saurait se faire sans donner une importance accrue aux trois concepts relevés par la FAE durant ce débat.

LP